Vous regardez les séries policières qui mettent en scène des équipes de policiers qui font des filatures ? des perquisitions à 6h du matin ? Voici le parfait exemple d’une des trois grandes missions des policiers : l’enquête.
Et en effet, les gardiens de la paix, au début de leur carrière ne finissent pas forcément à l’accueil d’un commissariat ou à la garde des bâtiments ou encore à la garde en hôpital.
L’investigation est une part très importante des missions possibles. Les gardiens de la paix peuvent travailler dans le renseignement, la cybercriminalité, la brigade des stupéfiants, de la protection de la famille ou encore en police aéronautique.
Tout commence par l’envie de se sentir « au service des autres » comme l’explique Aurélie, « utile à la société » ou « à la population » s’accordent à dire Jean-Yves et Gaëtan.
Aurélie est brigadier chef en fonction à la brigade criminelle de la division de lutte contre le crime organisé au sein de la Direction zonale de la police judiciaire Nord. Jean-Yves est enquêteur (officier de police judiciaire), adjoint au chef d'un groupe opérationnel de lutte contre le faux-monnayage à la Direction centrale de la police judiciaire. Gaëtan est gardien de la paix dans un service d'investigation et plus particulièrement dans un groupe d'appui judiciaire.
Concrètement, pour Aurélie, les missions d’enquêtes quotidiennes s’articulent autour de « meurtres dont l'auteur est inconnu ou en fuite, mais aussi les viols en série parfois ». Son équipe a aussi une spécialité sur la pédopornographie et « traite des dossiers dits "sensibles" de part la notoriété de la victime ou de l'auteur, de la profession.» Les dossiers « sont parfois très prenants en termes d'émotions. Il faut bien se connaître avant de postuler dans un tel service. Les images, les scènes, les situations sont parfois choquantes ».
En ce qui concerne Gaëtan, il est « destinataire d’une plainte, d’un renseignement d'un témoignage ou autre. » À la suite de cette étape, il « procède à une enquête en rassemblant les preuves (auditions de témoins mis en cause, vérifications d’adresse, perquisitions, enquête de voisinage...) » Enfin il « recherche les auteurs des infractions en vue de les présenter à l’autorité judiciaire qui dispose de l’opportunité des poursuites. »
Quant à Jean-Yves, ses missions tournent autour de deux axes quotidiens : « un travail d'analyse de téléphonie […] de documents à analyser et à intégrer en procédure, procéder à des surveillances et des filatures d'individus, des auditions...». « En phase finale de dossier, il y aura tout ce qui a trait aux interpellations de nos objectifs : leur placement en garde à vue, des perquisitions, des auditions… jusqu'à leur présentation au magistrat » conclut-il.
Avec des missions d’investigations aussi variées, les journées ne se ressemblent pas.
Pour Jean-Yves, il n’y a « pas de monotonie! » et c’est ce qu’il apprécie tout particulièrement dans sa vie de tous les jours.
Pour ces trois policiers, mener des enquêtes était une évidence.
Aurélie voulait faire de « l’investigation liée à l'humain ». Gaëtan trouvait ça « plaisant de gérer une procédure d’A à Z, de commencer par presque rien, [...] et au fur et à mesure des investigations de comprendre et de faire apparaître la vérité. » Jean-Yves, lui, avait conscience dès le début que son aspiration profonde était de réaliser des enquêtes en police judiciaire.
Comme le dit Aurélie, « la police offre cette possibilité d'intégrer un nombre incalculable de services où chacun peut trouver sa place !!! »
L’investigation vous tente ? Vous vous interrogez ?
Venez mener votre enquête et poser vos questions aux e-ambassadeurs sur Objectif Police lors du live chat du 7 avril 2021 sur « les métiers de l’investigation » et n’hésitez plus, devenez gardien de la paix de la Police nationale.
Pour retrouver l’intégralité des entretiens avec Aurélie, Gaëtan et Jean-Yves, c’est par ici.